Télécharger les focus
Le guide GULLIVERT 2011/2012, que vous pouvez commander sur le site, aborde 15 sujets d’actualité sur le développement durable à travers des focus.
Nous vous invitons à découvrir gratuitement deux d’entre eux :
« Les déchets en France : chiffres clefs et perspectives »
et « Réduisons vite nos déchets, ça déborde ».
Vous trouverez ci-dessous la liste de l’ensemble des focus figurant dans le guide. Cliquez sur les titres pour en savoir plus sur le contenu des focus... et téléchargez ceux qui vous intéressent !
- Face à l’urbanisation galopante, le défi mondial du développement durable des villes
- Comment évaluer son impact écologique au quotidien ?
- Entreprises et développement durable : quels outils pour agir ?
- Logos et labels environnementaux : que signifient-ils ?
- Préserver la biodiversité, un enjeu majeur du XXIe siècle
- Eau potable et assainissement : défis et alternatives
- Changements climatiques : vite, ça chauffe !
- Chauffage : quelles solutions pour l’avenir ?
- Les déchets en France : chiffres clefs et perspectives (consultation gratuite)
- Éco-responsabilité : dix gestes en faveur de la planète
- Emballages ménagers : un objectif de recyclage de 75 % en 2012
- Les énergies renouvelables : un potentiel sous-exploité
- Les métiers liés à la protection de l’environnement
- Forêts : les enjeux d’une gestion durable
- Réduisons vite nos déchets, ça déborde (consultation gratuite)
Partout dans le monde, les villes se développent à un rythme exceptionnel. Cette urbanisation galopante n'est pas sans soulever des problèmes importants. En effet, selon l'ONU, 93 % de l'urbanisation se produit dans les pays pauvres ou en développement, et près de 40 % de l'expansion urbaine dans le monde est une croissance des bidonvilles. Outre la question préoccupante de la paupérisation des villes, se pose celle de l'impact environnemental de l'urbanisation.
Face à la nécessité de mesurer l’impact des activités humaines sur l’environnement, ceci afin de le réduire, divers outils d’évaluation ont été mis en place ces dernières décennies. Certains sont désormais accessibles aux particuliers. Bilan carbone ou empreinte écologique de nos activités, Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) des logements... ces évaluations permettent de prendre conscience de la pression que nous exerçons chaque jour sur la nature, mais aussi des possibilités qui s’offrent à nous pour la diminuer.
Dans le contexte actuel de crise écologique et sociale, la prise en compte du développement durable est une nécessité pour les entreprises. Une nécessité qui peut s’avérer bénéfique : une étude réalisée par le cabinet Mercer et le PNUE-Initiative Finance, publiée en 2007 et réactualisée en 2009, montre en effet que la prise en compte par les entreprises de critères extra-financiers (sociaux, environnementaux et de gouvernance) réduit les risques tout en améliorant les performances. Une conclusion qui devrait inciter davantage d’entreprises à s’orienter vers une démarche de responsabilité sociale.
Les produits de la vie courante affichent souvent différents logos relatifs au tri et au recyclage, et parfois des labels environnementaux certifiant une qualité et des conditions de production conformes à des référentiels préétablis. Par ailleurs, les bâtiments peuvent également faire l’objet de labels de performance énergétique. Confronté à une multitude de logos et labels, il est parfois difficile de s’y retrouver pour le consommateur.
Notre planète possède une richesse animale et végétale extraordinaire. À ce jour, 1,9 million d’espèces ont été décrites, mais selon certains chercheurs, il en resterait plus de 10 millions à découvrir... si elles ne s’éteignent pas entre-temps. En effet, au moins 5 000 espèces disparaissent chaque année de la surface de la terre. Une perte de biodiversité alarmante, qui constitue une menace pour l’équilibre de la planète aussi préoccupante que les changements climatiques.
La consommation d’eau dans le monde a doublé depuis la Seconde guerre mondiale. Forte croissance démographique, surexploitation et pollution des ressources en eau, changements climatiques : de nombreux phénomènes combinés risquent d’aggraver les problèmes de pénurie d’eau auxquels sont déjà confrontées des centaines de millions de personnes à travers le monde. Cette situation critique était au cœur des débats lors de la 5e Conférence mondiale sur l’eau organisée par les Nations Unies en mars 2009 à Istanbul. Comment faire face à cette crise mondiale de l’eau ? Face au « stress hydrique » et afin d’assurer une gestion durable de l’eau, des solutions alternatives existent et se développent.
La température moyenne à la surface du globe pourrait s’élever de 1,1 à 6,4°C supplémentaires d’ici 2100, ce qui entraînerait une hausse du niveau des mers de 18 à 59 cm. Les effets seraient considérables : manifestations climatiques extrêmes, mutation des écosystèmes et disparition de nombreuses espèces... L’homme serait bien sûr affecté par ces changements. Selon le GIEC, les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre seraient responsables du réchauffement climatique avec une probabilité de plus de 90 %. Comment agir pour lutter contre ce dernier ?
Le chauffage représente le plus gros poste de consommation d’énergie d’une maison (65 %) et joue un rôle fondamental dans le bien-être de ses occupants. Pour qui veut s'équiper, l’équation n’est pas simple : il s’agit pour chacun, en fonction de ses moyens financiers, de ses exigences de confort, du type de logement occupé et de l’offre sur le marché, de choisir le mode de chauffage le plus adéquat. Un point essentiel ne doit surtout pas être oublié : l'impact écologique de l'installation.
Les secteurs de l’agriculture et de la construction sont de loin les plus gros producteurs de déchets en France (43 et 41 % du tonnage total des déchets produits en 2006 selon l’Ademe). Les déchets des ménages représentent quant à eux 3,5 % de ce total. Quelle que soit l’origine des déchets, leur gestion présente des enjeux majeurs, tant financiers qu’environnementaux.
Les activités humaines exercent une forte pression sur l’environnement, dont l’équilibre naturel est actuellement menacé. Toutefois, chacun peut contribuer à préserver la planète, en adoptant un mode de vie plus responsable. Il existe des « éco-gestes » simples, à la portée de chacun, qui permettent de réduire son empreinte écologique*, sans affecter son mode de vie.
Les emballages ménagers, qui représentent plus de 20 % du poids de nos poubelles, sont recyclés à 63 %. En 2010, le Grenelle Environnement a fixé un objectif ambitieux : atteindre un taux de recyclage des emballages ménagers de 75 % d'ici 2012. Pour y arriver, diverses mesures vont être mises en œuvre.
Actuellement, les énergies renouvelables comptent pour moins de 20 % de la consommation mondiale d’énergie. Mis à part le bois énergie et l’énergie hydraulique à grande échelle, il s'agit d'un potentiel largement sous-exploité. Toutefois, dans le contexte actuel d’épuisement des ressources fossiles et de lutte contre le changement climatique, les énergies renouvelables représentent une solution alternative pleine d’avenir.
Le potentiel de création d'emplois lié à la « croissance verte » reste incertain. Selon le Conseil d'orientation pour l'emploi, plusieurs centaines de milliers (jusqu'à 600 000) d’emplois pourraient être créés en France entre 2010 et 2020 dans ce domaine. Attention toutefois ! Les métiers concernés sont rarement nouveaux. Ce sont davantage des métiers existants qui évoluent en tenant compte des contraintes environnementales. Par ailleurs, si les techniciens qualifiés (bac à bac +3) sont actuellement très recherchés, les profils généralistes rencontrent souvent plus de difficultés à trouver un emploi.
La déforestation mondiale est un phénomène problématique. Entre 2000 et 2010, environ 13 millions d’hectares (M d’ha) de forêts ont été convertis à d’autres utilisations (cultures ou pâturages, exploitations minières, urbanisation...) ou ont disparu sous l’effet de phénomènes naturels (source : FAO). 
Aujourd’hui, un Français produit en moyenne 590 kg de déchets (390 kg dans les poubelles et conteneurs de tri et 200 kg en déchèterie) par an ! Ces derniers représentent une pression considérable sur les ressources naturelles ainsi que sur les finances publiques. La situation est problématique : il est indispensable que chacun d’entre nous réduise rapidement le volume de ses déchets.
